
La condamnation de J. Kerviel ne peut qu’apparaître invraisemblable, non pas qu’il soit condamné mais par le niveau inimaginable de l’indemnité et le fait que sa hiérarchie n’apparaisse en rien responsable, ce que personne ne peut croire.
Conséquence : ce qui aurait du être une juste réparation du préjudice subi par la banque apparaît comme une décision inique et sera donc préjudiciable à la banque : les posts présents dans les forums de la presse ce matin permettent de constater le nombre important de clients qui disent vouloir quitter cette banque qui ne se reconnaît aucune faute et qui confirme ainsi qu’elle ne sait pas éviter un risque à l’argent qu’ils lui ont confié.
Cette décision réveille aussi cette perception que la justice est au service des puissants. Et qui apparaît plus puissant, souvent de façon insupportable, qu’une banque ?
La leçon de cette histoire : quand une crise s’abat sur une entreprise, elle doit bien réfléchir aux implications médiatiques d’un appel à la justice, ou ne pas se tromper de juridiction, car ceci entraîne presque systématiquement une déflagration médiatique et une durée de présence dans les média non maîtrisable ; c’est également la certitude de ne plus rien contrôler.
Dans cette période où le monde financier apparaît comme responsable de nombre de nos maux quotidiens, une approche plus prudente de la justice aurait pu permettre à la banque d’obtenir réparation sans arriver à cette décision irréelle qui du coup apparaît inacceptable (voire arrogante) à tous donc à certains de ses clients. A trop vouloir essayer de se déculpabiliser, comme si elle avait effectivement quelque chose à cacher, elle a perdu la main et le boomerang lui revient dans la figure.
Conséquence : ce qui aurait du être une juste réparation du préjudice subi par la banque apparaît comme une décision inique et sera donc préjudiciable à la banque : les posts présents dans les forums de la presse ce matin permettent de constater le nombre important de clients qui disent vouloir quitter cette banque qui ne se reconnaît aucune faute et qui confirme ainsi qu’elle ne sait pas éviter un risque à l’argent qu’ils lui ont confié.
Cette décision réveille aussi cette perception que la justice est au service des puissants. Et qui apparaît plus puissant, souvent de façon insupportable, qu’une banque ?
La leçon de cette histoire : quand une crise s’abat sur une entreprise, elle doit bien réfléchir aux implications médiatiques d’un appel à la justice, ou ne pas se tromper de juridiction, car ceci entraîne presque systématiquement une déflagration médiatique et une durée de présence dans les média non maîtrisable ; c’est également la certitude de ne plus rien contrôler.
Dans cette période où le monde financier apparaît comme responsable de nombre de nos maux quotidiens, une approche plus prudente de la justice aurait pu permettre à la banque d’obtenir réparation sans arriver à cette décision irréelle qui du coup apparaît inacceptable (voire arrogante) à tous donc à certains de ses clients. A trop vouloir essayer de se déculpabiliser, comme si elle avait effectivement quelque chose à cacher, elle a perdu la main et le boomerang lui revient dans la figure.
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